Autrefois, le sabre unissait des nations entières, il blessait mais sauvait aussi des vies. Il est ainsi devenu un objet sacré. Monsieur Zhu Ben a consacré sa vie à l’art du sabre chinois, faisant ainsi renaître le respect pour cet art, qui avait été perdu. Xu Weijun, professeur Département de Wushu, Université des Sports de Beijing Parmi toutes les armes chinoises, le sabre conserve un statut unique, celui de l’arme sacrée des anciens. Il a été le prédécesseur des couteaux plus petits. Au fil du temps, l’art du sabre a développé sa propre culture. La culture du sabre dans la Chine antique renfermait plusieurs aspects. Si nous parlons par exemple du talent à manier le sabre, cette activité est considérée comme une compétition. En outre, le sabre symbolisait un certain statut. Les hommes de lettres étaient identifiables à leur sabre, et même les empereurs portaient des sabres. Libérer l’ancien esprit chinois.
Le processus de fabrication d’un sabre débute par la production et le raffinement de l’acier. Le minerai travaillé se présente sous forme de sable noir et il est ramassé dans le lit de rivières à travers toute la Chine. L’acier est ensuite placé à l’intérieur d’un four où il est chauffé avec du charbon de bois. Afin de faire chauffer l’acier de manière uniforme, le maître de sabre sélectionne à la main les quantités spécifiques de charbon à placer dans le four. Cela sert d’extension au four et permet de faire un plus grand feu.
Après 8 heures de chauffage de l’acier, on peut le sortir du four. Le maître
creuse un trou sous la fournaise et l’acier se déverse alors telle de la lave
rouge et brûlante.
Après quelques minutes, la lave commence à durcir. On utilise alors des pinces
pour placer l’acier dans une cuve d’eau afin d’accélérer le processus de refroidissement.
La différence entre les sabres européens, chinois et japonais est la suivante : les sabres européens avaient un aspect médiéval, et ils étaient très lourds et vraiment difficiles à manier. Les sabres chinois quant à eux étaient droits et très solides, et avaient bien plus de fonctions que les sabres européens. Les sabres japonais, eux, étaient similaires aux sabres chinois, à l’exception de la lame qui était courbée. Lorsqu’on balançait la lame, celle-ci avait un pouvoir tranchant important.
En Occident, la culture de l’escrime a mis en valeur les cavaliers. Cette pratique symbolisait le statut social de quelqu’un mais d’une manière différente de la Chine. Pendant la dynastie des Han, la noblesse mais aussi les gens ordinaires pouvaient porter un sabre. Les épéistes occidentaux tiraient leur sabre pour se battre en duel. Le sabre était un reflet de la personnalité et des valeurs culturelles de chacun. Les japonais avaient pour tradition d’honorer le sabre de leur adversaire avant de se lancer dans un duel. En Chine, montrer son respect pour le sabre avant un duel équivalait à montrer son respect envers la personnalité de l’épéiste. Le sabre était en effet une extension de l’homme, et ceux qui savaient le manier avec expertise étaient considérés comme de hauts dignitaires. Comme décrit dans les romans chinois, lorsque la force était requise pour régler un conflit entre des ennemis, ils préféraient simplement pointer leur sabre vers leurs adversaires plutôt que de les tuer.
Au début de chaque journée, et avant d’allumer les fours, le Maître de sabre Zhu Ben fait brûler de l’encens afin de rendre hommage au Dieu du feu. Après tout, un bon feu permet de créer de bons sabres. Le Maître croit que mettre son coeur et sa spiritualité dans son travail mène à de bons résultats.
Au départ nous avions un gros morceau noir ici, et à la fin du processus
de forge, nous avons récupéré...
Ceci est la meilleure matière première qui soit pour fabriquer un sabre. L’éclat
blanc argenté indique une très bonne qualité. Sa teneur en carbone est entre
1.24 et 1.6.
Monsieur Zhu Ben expliquait que l’on peut voir l’éclat de couleur blanche argentée
sur ce matériau, cela indique que l’on va pouvoir fabriquer un sabre d’excellente
qualité.
La clé du procédé permettant de produire de l’acier de qualité réside dans
sa structure atomique. Zhu Ben a ajouté du charbon de bois dans le four. A température
élevée, le carbone présent dans le charbon de bois se mélange au fer, créant
ainsi un composant particulièrement solide. L’effet de cet alliage se traduit
par l’éclat blanc argenté.
Sur certains points, les techniques anciennes de fabrication du sabre chinois
sont plus avancées que les techniques modernes. L’équilibre parfait
entre la dureté et la résistance d’un sabre ne peut être réalisé par une machine.
Seules les méthodes traditionnelles de fabrication peuvent trouver cet équilibre.
Le bloc d’acier chauffé dans le four est ensuite façonné au marteau jusqu’à l’obtention d’une forme plate et maniable que l’on va découper en petits morceaux. Les morceaux sont alors rassemblés pour être chauffés, leur fusion permet ainsi d’obtenir un morceau d’acier plus solide. Pour maintenir une température constante, les morceaux sont emballés dans du papier recouvert d’herbes sauvages fumées et sont ainsi mieux exposés à la chaleur. Après cela, les morceaux sont à nouveau martelés. Après l’avoir fait chauffer dans un four à charbon, on place l’acier dans une machine à forger pour l’aplatir. Ensuite, afin d’améliorer sa composition, on introduit une tige en fer dans l’acier. James Jordan Passionné de sabre Une lame est une barre d’acier qui a été martelée et façonnée en une certaine forme.
Une fois martelée, la pièce en métal est ensuite pliée et martelée à nouveau. Pendant le processus de martèlement, le métal est plié et replié de nombreuses fois. Le nombre de couches d’acier peut atteindre 2 millions. A chaque fois que l’on plie et replie le métal, le nombre de couches augmente, et la pièce de métal est pliée environ 28 fois, parfois plus. Su Rongyu, professeur Académie des Sciences de Chine Un bon sabre doit être forgé plusieurs dizaines de milliers de fois avant de pouvoir être façonné. Le fait de forger l’acier tant de fois permet de créer des structures atomiques plus simples ; ces dernières ont une influence sur les propriétés de résistance et de dureté du sabre. D’un autre côté, un sabre qui a été forgé autant de fois se brisera plus facilement s’il n’a pas été forgé correctement. Autrefois, les fabricants de sabres n’avaient ni machines, ni technologies modernes. C’est simplement en faisant des essais et des erreurs et en travaillant leur habileté qu’ils parvenaient à créer les conditions parfaites de forgeage pour pouvoir fabriquer un sabre parfait. La pièce de métal est ensuite martelée en forme de sabre. Un sabre chinois est parfaitement droit, taillé en pointe, et a 4 côtés identiques.
Le sabre est ensuite chauffé sur un lit de charbon de bois. Ce procédé est appelé « traitement thermique ». Il est par la suite plongé dans une cuve d’eau froide, c’est le processus de refroidissement. D’une manière étrange, ce procédé doit être réalisé après la tombée de la nuit, car c’est l’unique moment pendant lequel le maître parvient à déceler des imperfections. Le polissage final est une étape déterminante dans la fabrication d’un sabre chinois, et certainement le procédé le plus intriguant. En se basant sur son expérience et ses connaissances historiques, le maître attend que des symboles apparaissent sur la lame, comme des nuages, des montagnes et des dragons.
La prochaine étape est un procédé appelé « gravure » et qui consiste à recouvrir la lame d’une couche très mince d’argile. Selon l’ancienne philosophie chinoise, le bois, l’eau, la terre, le feu et le métal sont des énergies qui se combinent et créent un cycle. Selon les fabricants de sabres, recouvrir le sabre de boue va le doter d’un esprit final. Mais cette pratique a également un objectif esthétique, car après avoir appliqué la boue sur le sabre, on le remettra au contact de la chaleur puis en le retirant, on verra quels motifs apparaissent.
Le sabre est ensuite enduit d’une mixture à base de boue et d’argile. Des motifs spécifiques formés de traits sont peints sur le sabre avec de la poudre de charbon de bois. Ce procédé semble être purement esthétique, mais il a toutefois pour but de consolider la lame. Les bords extérieurs sont tranchants, tandis que l’intérieur est plus souple
http://fr.cntv.cn/program/objectifchine/20100823/101885_1.shtml
Iga Ninja-to (forgé) : Le sabre droit Iga Ninja-to est une arme de collection, fonctionnelle et très solide. Lame forgée à partir d'acier à haute teneur en carbone. Le tranfert thermique a permit d'obtenir un tranchant de lame à densité de carbone élevée HRC 60. Les éléments décoratifs sont précieux et bien dessinés. Il s'agit d'une arme du légendaire clan de Ninja Iga. Ce sabre mythique a été fabriqué pour souligner la confrontation entre les clans Iga et Kouga dans la période des grandes guerres du Japon médiévale. Un sabre de collection ne sera plus disponible sous peu. Spécifications: Conçue et réalisée par les forges Paul Chen/ Hanwei. Pour des coupes légères et répétitives .
http://www.katanaplus.com/nichiken-sabres-japonais.html#ninja
Kouga Ninja-to (forgé) : Le sabre droit Kouga Ninja-to est une arme de collection, fonctionnelle et très solide. Lame forgée à partir d'acier à haute teneur en carbone. Le tranfert thermique a permit d'obtenir un tranchant de lame à densité de carbone élevée HRC 60. Les éléments décoratifs sont précieux et bien dessinés. Il s'agit d'une arme du légendaire clan de Ninja Kouga. Ce sabre mythique a été fabriqué pour souligner la confrontation entre les clans Iga et Kouga dans la période des grandes guerres du Japon médiévale. Un sabre de collection ne sera plus disponible sous peu.Pour des coupes légères et répétitives, (si manié correctement). Spécifications: Conçue et réalisée par les forges Paul Chen/ Hanwei.
http://www.katanaplus.com/nichiken-sabres-japonais.html#ninja
Florian DP3 2010-2011