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Le fromage |
Définition du camembert : fromage à pâte molle fabriqué à partir du lait de la vache NORMANDE.
Présentation : l'histoire du Camembert se confond avec celle de Marie Harel, qui, sous la Révolution, mit au point le fromage, mélange de Brie et de l'ancien fromage fabriqué au village de Camembert. Les seuls tenants de la tradition sont les camemberts fermiers, affinés au moins 21 jours, retournés toutes les 48 heures et moulés au lait cru. Le Camembert s'apprécie avec un bon Bordeaux, aux tanins souples, un Saint-Emilion ou un Pauillac…
La vache normande, on la reconnaît grâce aux taches noires et blanches et aux "lunettes" qu'elle a autour de ses yeux.
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Jadis, les paysans avaient l'habitude de traire les vaches à la main. |
Les paysans transportaient le lait dans des marmites de cuivre, qu'ils livraient aux fromageries.
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Les fromageries sont très grandes parce qu'il y a de nombreuses machines pour faire du fromage.
Les artisans prenaient la pâte du fromage et la mettaient dans des moules (souvent ronds), et la faisaient reposer quelques jours.
Celle qui a inventé le camembert, s'appelle Marie Harel.
On attribue à Marie-Christine HAREL, née à Crouttes en 1761 la maternité du Camembert. Perfectionnant ses fromages grâce au conseil d'un prêtre réfractaire originaire de la Brie, elle mit au point le Camembert. Et c'est sa fille, prénommée elle-aussi Marie et née en 1787, et sa descendance (PAYNEL) qui en développeront la fabrication.
Le camembert est souvent non pasteurisé. Cela pose des problèmes pour l'exportation, comme par exemple aux Etats-Unis...
Le 50 ème anniversaire du Débarquement sur une étiquette...
Le camembert de la laiterie de Coutances, par exemple a été médaillé d'argent de 1959 à 1961.
Jean de La Fontaine tire son inspiration d’une nouvelle de Bonaventure des Périers parue en 1558 sous le titre “Nouvelles récréations et joyeux devis” mais aussi chez Jacques Régnier et dans diverses nouvelles orientales. La Fontaine y ajoute cependant de nombreux détails d’époque comme celle des laitières qui portaient le lait à la ville.
Perrette, sur sa tête ayant
un pot de lait Bien posé sur un coussinet, Prétendait arriver sans encombre à la ville. Légère et court vêtue, elle allait à grands pas, Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile, Cotillon simple et souliers plats. Notre laitière ainsi troussée Comptait déjà dans sa pensée Tout le prix de son lait; en employant l'argent ; Achetait un cent d'oeufs, faisait triple couvée : La chose allait à bien par son soin diligent. «Il m'est, disait-elle, facile D'élever des poulets autour de ma maison ; Le renard sera bien habile S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon. Le porc à s'engraisser coûtera peu de son ; Il était, quand je l'eus, de grosseur raisonnable : J'aurai, le revendant, de l'argent bel et bon. Et qui m'empêchera de mettre en notre étable, Vu le prix dont il est, une vache et son veau, Que je verrai sauter au milieu du troupeau ?" Perrette, là-dessus, saute aussi, transportée : Le lait tombe; adieu veau, vache, cochon, couvée. La dame de ces biens, quittant d'un oeil marri Sa fortune ainsi répandue, Va s'excuser à son mari, En grand danger d'être battue. Le récit en farce en fut fait ; On l'appela le pot au lait. Quel esprit ne bat la campagne ? Qui ne fait châteaux en Espagne ? Picrochole, Pyrrhus, la laitière, enfin tous, Autant les sages que les fous. Chacun songe en veillant; il n'est rien de plus doux : Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes ; Tout le bien du monde est à nous, Tous les honneurs, toutes les femmes. Quand je suis seul, je fais aux plus braves un défi ; Je m'écarte, je vais détrôner le Sophi ; On m'élit roi, mon peuple m'aime ; Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant : Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même, Je suis Gros-Jean comme devant. |
Alexis et Nina