<< |
LES FORGERONS |
Les forgerons étaient
très importants dans les villages car les objets en fer étaient
encore très rares et précieux même s'ils se multiplient
à la fin du Moyen-Age.
Ils forgeaient des métaux pour fabriquer des outils ou des armes. Les
quincailleries d'aujourd'hui n'existaient pas. Aussi il n'y a pas de machine
qui fabriquait les outils. C'est le forgeron qui devait tout confectionner.
![]() |
![]() |
photo de deux forgerons au travail |
reproduction miniature free.fr/forge/ forge_1.html |
"Le Forgeron ferrera
toutes les charrettes avec les ferrures neuves que l'abbaye aura réclamées.
Le Forgeron répare avec son propre fer. Il sera tenu de faire les clous
et les jantes des roues. Si, par la faute ou la négligence du charretier,
quelque partie des ferrures de roues est perdue, le forgeron ne sera pas tenu
de les réparer et d'améliorer avec son propre fer, les objets
brisés."
L'auteur de ce texte
est un poéte anglon-normand qui s'appelle Benedeit (Benoit) il est traduit
"de fort belle maniere" par M.Ian
Le voyage de Saint-Brendan l'histoire d'un religieux qui, accompagné
de ses condisciples, voulait visiter le paradis avant sa mort.
Sa quête est prétexte à un voyage fabuleux dans l'océan
atlantique. On y rencontre diables et saints, griffons et dragons, volcans et
icebergs :
"En se dirigeant vers une hauteur, les moines aperçurent un être qui les effraya, un diable gigantesque qui sortait tout brûlant de l'Enfer. Au poing il portait un marteau de fer si gros qu'il aurait pu servir de pilier. Lorsque, à regard de ses yeux ardents et étincelants, il prend conscience de la présence des moines, il s'impatiente d'aller préparer le supplice qu'il leur destine. Crachant le feu de sa gueule, il s'engouffre dans sa forge à pas de géant. Il en ressort presque immédiatement avec une lame chauffé au rouge qu'il tient dans des tenailles dont la charge ferait plier dix boeufs. Il la souléve dans l'air et puis la projette avec violence droit sur les moines."
Maxime S. et François J. 5me