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Les métiers du textile (à partir du moyen âge) |
Les tisserands étaient tenus de respecter le réglement suivant :
- Pour faire un drap, il faut plus de 1400 fils et le travail sera achevé
quand la sonnerie retentira. L'argent ira directement à l'hôpital
de Saint-Lô le jour de la Toussaint et si quelqu'un ne tenait pas compte
du réglement, il sera tenu de verser trois sous tournois dont 12 deniers
reviendront à l'église,12 à l'hôpital et 12 à
la confrérie.
Le tisserand qui ne voulait pas se soumettre au réglement de la confrérie
ne pouvait exercer son métier à Saint -Lô.
Toujours draps de soie tisserons.
Jamais n'en seront mieux vétues.
Jamais n'en seront pauvres et nue.
Et toujours faim et soif aurons...
Ces vers sont extraits du texte de Chrétien de Troyes
Le chevalier au lion.
Cela illustre les différentes conditions d'une vie de tisseuse de soie.
SOURCES : bibliothèque nationale ms. FR .4901, f ° 4v°, copie, traduction du latin.
Comme dans toutes les campagnes, le cardage et le filage étaient des activités importantes en Normandie. Pour filer, il y eut d'abord le fuseau, puis le rouet. Agréable à utiliser, le rouet demande cependant un travail long et ardu si l'on veut obtenir assez de fil pour pouvoir tisser. Pendant les longs mois d'hiver, les fermières filaient le lin qui était destiné au linge de ferme. La tâche était considérable, la lessive étant semestrielle il fallait prévoir son trousseau en conséquence.
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| Le cardage et le filage de la laine |
Le fuseau en bois arrondi, renflé au milieu et effilé à chaque extrémité, glissait entre les doigts de la fileuse qui enroulait sur lui le fil brut de la quenouille, tordu et serré dans ses doigts. Pour hâter le dévidement de la quenouille, on a recours au rouet: le principe est l'utilisation d'une roue actionnée par la fileuse pour accélérer le mouvement de la laine.
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| Dames en train de filer | |
La dentelle forme une partie essentielle du costume des normandes. Pour certaines femmes faire de la dentelle était un passe-temps mais pour un grand nombre, cela permettait un apport financier indispensable à la vie de la famille (femmes et filles de mariniers, de pêcheurs ou de paysans). .Les normandes apprennent la dentelle dès l'âge de cinq ans avec leur mère et leur grand-mère, puis dans les "classes de dentelle".
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| Elle file de la dentelle |
Angélique L. et Virginie C. 5C
sources :
http://www.chez.com/lavillotte/
http://www.magic.fr/lvl/veillee/metiers/maison/laine.html
