Le lutrin est destiné à la consultation de livres.
Trois mots sont fréquemments utilisés pour désigner ce petit meuble :
le lutrin, le pupitre et la chaise de commodité.
De nos jours, ces deux mots désignent le même genre de meuble.
Au Moyen- Age, le pupitre est distinct du lutrin. On écrivait sur le pupitre,
tandis que le lutrin était plus spécialement destiné à recevoir et à maintenir
dans une position convenable les livres qu'on lisait ou ceux qu'on voulait copier.
La plus ancienne représentation graphique d'un lutrin portatif
est celle peinte sur un manuscrit des "Comptes Royaux" du roi Saint Louis.
C'est un lutrin de deux pièces de bois noir, marqueté et entaillé qui porte
sur une face une sculpture figurative de l'Annonciation et sur l'autre face
l'effigie du roi. L'ensemble était conservé, d'après l'illustration, dans un
étui de cuir.
Le pupitre, quant à lui, est souvent représenté dans les miniatures médiévales. Il est fréquent dans l'art de l'enluminure de peindre le copiste au travail sur son écritoire au milieu de livres et de son matériel de calligraphe.
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Un Lutrin | Un Pupitre |
Ce meuble offre un judicieux compromis entre une chaise à écrire
et un lutrin.
Il s'agit d'un fauteuil muni sur un de ses manchon, d'une petite planchette
servant de pupitre et sur l'autre d'un lutrin ou vient se positionner un livre.
L'origine de ce meuble vient de la chaise à écrire fréquente au Moyen Age. Néanmoins
l'expression chaise ou fauteuil de commodité n'est par antérieure à la deuxième
moitié du 17ème siècle.
On en trouve témoignage dans l'inventaire du mobilier de la Couronne, dressé
le 20 fevrier 1675 qui mentionne six chaises de commodité appartenant à la famille
royale. Chaque chaise est, quoique couverte de velours, de couleurs différentes
suivant le possesseur.
Gomariz Kevin 5émeB