Forêt de Białowieża
Biogéographie
Elle est située le long de la frontière entre la Biélorussie et la Pologne, distante de 70 kilomètres au nord de Brest Litovsk, au sud-ouest de la Biélorussie, en partie sur le voblast de Brest (districts de Kamenets et Proujany) et le voblast de Hrodna (district de Svisloch), et près de la ville de Białowieża dans la voïvodie de Podlasie (62 kilomètres au sud-est de Białystok et 190 kilomètres au nord-est de Varsovie) en Pologne.
Les bisons se rafraichissent dans l'eau, peut-être s'y débarrassent-ils d'une partie de leurs parasites.
Białowieża est une des rares forêts européennes qui a conservé de vieux arbres, tels ce chêne multiséculaire, dit « le Chêne-Empereur du sud ».
Białowieża est l'une des forêts où le taux de bois-mort est naturel, ce qui permet une expression optimale de la fonge et des communautés saproxylophages, et lui permet de jouer un rôle de réservoir de biodiversité pour ces espèces, ce qui présente un grand intérêt scientifique et écologique.
Histoire de la forêt
Cette forêt semble pouvoir être considérée comme étant une des dernières reliques de la forêt hercynienne, elle-même reliques de la forêt préhistorique dans l'antiquité aux époques dont les chroniqueurs ont gardé témoignage écrit.
Au début du 19ème siècle, en 1827, le Bulletin des sciences géographiques[2]évoque [3] cette forêt comme suit :
Elle « est d'une telle étendue que l'œil ne voit plus que le ciel et les bois. A l'entrée de la forêt est le village Haynowczyzna, par où passaient autrefois les limites de la Pologne et de la Lithuanie.Après la réunion de la Lithuanie à la Pologne, la plus grande partie de cette forêt appartenait aux rois qui venaient y chasser, et la moindre partie à la famille Tyszkiewicz. Après le partage de la Pologne, l'impératrice Catherine en donna quelques portions à ses courtisans, s'en réservant la majeure partie, laquelle s'appelle la Foret Impériale ou Czarium. La Narew la sépare des portions qui sont la propriété des particuliers.
La Forêt Impériale a 22 milles 67 cent, carrés géographiques. Les autres portions peuvent avoir 7, 5i milles. Ce qui ferait pour toute la Bialowieza , 30 milles carrés.
Le climat y est dur et froid, et les hivers très longs. La Bialowieza fournit un grand nombre de sources; la Narew et le Bug vont en porter les eaux dans la Vistule. Cette forêt est entièrement plate; elle fait partie de cette immense plaine qui, sous le nom de Sarmatie, s'étend depuis la mer Baltique jusqu'aux monts Kripaks. La Narew prend sa source dans un fond, et les autres eaux, ne trouvant presque point d'écoulement, forment un grand nombre de réservoirs fangeux. Auguste III fit construire un repos de chasse sur un monticule au bord de la Narew. Stanislas Auguste y fît ajouter deux pavillons. L'intérieur de la forêt renferme trois ou quatre villages , et vingt-quatre hameaux sont jetés ça et là sur la lisière des bois.
Les villages et hameaux de la Bialowieza sont habités par une population dont l'extérieur sauvage a quelque chose d'effrayant, elle parle l'idiome ruske, langage qui tient du polonais, du russe, du bohémien, du servien et des autres dialectes slaves. Ces restes vivants de l'antique Sarmatie sont toute l'année occupés à exploiter la forêt. On ne trouve parmi eux aucun vestige de civilisation. Leur chaussure, comme celle des Russes dans le neuvième siècle, est faite avec l'écorce des bois qu'ils dépouillent ; ils appellent ces sandales lapti ou lapkte, nom que leur donnait déjà Nestor dans sa vieille chronique. La Bialowieza est divisée en douze arrondissements.
Cette forêt peut-être appelée primitive, elle est entièrement abandonnée à l'action de la nature, la science forestière n'y exerce aucune influence. Les buffles [4] y sont en grand nombre, on les y rencontre par troupeaux ainsi que les bisons et les élans.
En 1812, vers la fin de juin, le général Latour Maubourg[5], devant marcher à travers cette forêt à la tète de la grosse cavalerie, les habitants le prévinrent qu'il avait beaucoup à craindre des ours et des loups, cependant on traversa la forêt sans en voir un seul ».
La Forêt Impériale a 22 milles 67 cent, carrés géographiques. Les autres portions peuvent avoir 7, 5i milles. Ce qui ferait pour toute la Bialowieza , 30 milles carrés.
Le climat y est dur et froid, et les hivers très longs. La Bialowieza fournit un grand nombre de sources; la Narew et le Bug vont en porter les eaux dans la Vistule. Cette forêt est entièrement plate; elle fait partie de cette immense plaine qui, sous le nom de Sarmatie, s'étend depuis la mer Baltique jusqu'aux monts Kripaks. La Narew prend sa source dans un fond, et les autres eaux, ne trouvant presque point d'écoulement, forment un grand nombre de réservoirs fangeux. Auguste III fit construire un repos de chasse sur un monticule au bord de la Narew. Stanislas Auguste y fît ajouter deux pavillons. L'intérieur de la forêt renferme trois ou quatre villages , et vingt-quatre hameaux sont jetés ça et là sur la lisière des bois.
Les villages et hameaux de la Bialowieza sont habités par une population dont l'extérieur sauvage a quelque chose d'effrayant, elle parle l'idiome ruske, langage qui tient du polonais, du russe, du bohémien, du servien et des autres dialectes slaves. Ces restes vivants de l'antique Sarmatie sont toute l'année occupés à exploiter la forêt. On ne trouve parmi eux aucun vestige de civilisation. Leur chaussure, comme celle des Russes dans le neuvième siècle, est faite avec l'écorce des bois qu'ils dépouillent ; ils appellent ces sandales lapti ou lapkte, nom que leur donnait déjà Nestor dans sa vieille chronique. La Bialowieza est divisée en douze arrondissements.
Cette forêt peut-être appelée primitive, elle est entièrement abandonnée à l'action de la nature, la science forestière n'y exerce aucune influence. Les buffles [4] y sont en grand nombre, on les y rencontre par troupeaux ainsi que les bisons et les élans.
En 1812, vers la fin de juin, le général Latour Maubourg[5], devant marcher à travers cette forêt à la tète de la grosse cavalerie, les habitants le prévinrent qu'il avait beaucoup à craindre des ours et des loups, cependant on traversa la forêt sans en voir un seul ».
Toute cette partie de l'Europe orientale fut originellement couverte de forêts dites « primaires » telle la « Beloveskaïa Pouchtcha ». Les voyages s'y déroulaient le long des rivières (ou sur les rivières) jusqu'au XIVe siècle, puis par des routes et des ponts.
VOICI UNE IMAGE DE LA FORET
Bialowieza est l'une des forêts où le taux de bois-mort est naturel, ce qui permet une expression optimale de la fonge et des communautés saproxylophages, et lui permet de jouer un rôle de réservoir de biodiversité pour ces espèces, ce qui présente un grand intérêt scientifique et écologique.
VOICI LE DIAGRAMME OMBRO-THERMIQUE DE LA FORET
PETIT DETAILLE:
En été il fait très chaud, et en hiver il fait froid.
Il y a un commentaire sur cette page.
[Afficher commentaires/formulaire]